A travers Ecoceaty, Constance de Alexandris a souhaité travailler sur le lien étroit qui unit l’alimentation et la ville car la façon dont on conçoit la ville est déterminante pour nos pratiques alimentaires, la préservation des territoires ruraux mais aussi la mise en oeuvre d’outils de production et/ou de distribution sur un territoire.
Elle a également mis en place des collaborations régulières avec une multiplicité d’acteurs sur de nombreux territoires (aménageurs, collectivités, chercheurs, acteurs associatifs…) afin de développer des solutions créatives et combiner des partenariats au gré des projets.
A travers Ecoceaty, Constance de Alexandris propose donc de faire le lien entre ces différents champs d’acteurs et de secteurs pour concevoir et mettre en oeuvre des solutions concrètes en réponse aux défis auxquels la Ville ainsi que l’ensemble de la chaine alimentaire sont désormais confrontés.
L’alimentation est un levier particulièrement efficace pour favoriser la cohésion sociale d’un territoire, agir sur les enjeux relatifs à la préservation de l’environnement mais aussi ceux questionnant la santé et plus largement le bien-être.
Depuis plusieurs années, une prise de conscience s’opère sur la préservation des espaces agricoles, le sevrage énergétique des modes de production notamment agricoles, les dérèglements climatiques et le chapelet de crises que ces questions entrainent.
La récente crise sanitaire, entre autres, a permis de toucher du doigt les limites de notre système alimentaire, fondé sur des outils de production concentrés et le plus souvent éloignés des bassins de consommation auxquels ils s’adressent. Elle a également mis en exergue les difficultés grandissantes de la population pour accéder à une alimentation de qualité.
En parallèle, on constate la montée en charge de nouvelles filières, fondées sur des valeurs et un lien social très forts. Ces filières concernent en particulier le développement de circuits courts et/ou le recours aux productions locales, les pratiques de valorisation de la matière organique destinée à restaurer les sols, l’intérêt croissant pour les semences de variétés anciennes (potagères, céréalières…), l’apparition de nouveaux réseaux de distribution visant à promouvoir un accès direct à une alimentation de qualité ou encore à organiser des coopérations logistiques…
Toutes ces questions mais aussi l’expérimentation et le déploiement des nouvelles filières doivent désormais être au cœur du développement des territoires car l’économie sera sans aucun doute le point d’appui de cette transition agricole et alimentaire.
Un parcours de vie